Bonjour Adeline, pouvez-vous nous parler un peu de vous et de votre parcours avant de fonder Haut comme 3 comm?
Bonjour à toutes et tous. Avant de fonder Haut comme 3 comm j’ai été salariée d’une association où je faisais toute la communication interne et externe. C’est d’ailleurs mon premier contact avec les relations presse.
J’ai ensuite travaillé sur un centre de formation avec les mêmes missions ainsi qu’une part commerciale.
Tout ce parcours m’a permis de découvrir en moi toutes les compétences de cheffe d’entreprise allant de la comptabilité à la résilience par exemple.
Qu'est-ce qui vous a motivée à lancer Haut comme 3 comm et à vous spécialiser dans les relations presse?
Dans mon dernier poste salarié je trouvais que tout était "siloté" et qu’il fallait beaucoup de temps pour qu’une décision soit prise avec des niveaux hiérarchiques à n’en plus finir pour des points qui à mes yeux méritaient plus de réactivité. Donc je me suis dit que pour pallier tout cela la solution était de devenir entrepreneure et qu’ainsi je pourrai saisir les opportunités quand elles se présenteraient sans attendre et être hors délai.
Même si je faisais de la communication assez large en tant que salariée, les relations presse ont toujours été non seulement un des domaines sur lesquels je prenais du plaisir mais aussi obtenais des résultats dont on me parlait régulièrement.
J’aime l’aspect humain des relations presse car on est entre notre client et les media et il est important de connaître tout le monde sur le bout des doigts pour arriver à valoriser les premiers et convaincre les seconds.
Les relations presse ouvrent aussi un champ des possibles infini tant pour les sujets que l’on peut adresser, que pour le nombre de media qui existent et se créent chaque jour ou presque.
Les relations presse demandent aussi des capacités de synthèse, d’orthographe et d’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours aimé écrire.
Etre en veille permanente est l’un de mes drivers forts que je retrouve dans les relations presse également.
Pouvez-vous nous expliquer en détail comment s'est déroulée votre collaboration avec Adopte un bureau pour la campagne presse des Jeux Olympiques et Paralympiques?
J’ai eu la chance de croiser la route de Christophe Cote le fondateur d’Adopte un bureau via ma binôme professionnelle : Nermine Kay de NK consulting en 2023. Nous avions déjà réalisé une première campagne médiatique ensemble autour d’un très grand projet de mobilier de bureau reconditionné que l’entreprise avait fait. Les résultats ayant été satisfaisants pour les 2 parties, Christophe m’a à nouveau sollicitée pour valoriser dans les media sa collaboration avec le COJOP.
Nous avons anticipé et parlé de cette nouvelle quelques mois avant le début des Jeux olympiques et paralympiques en sollicitant des media à la fois business, économie circulaire, sport, … Le gros des parutions a eu lieu pendant la période des Jeux au cours de l’été 2024. Le ciblage des media s’est fait pour adresser différents angles possibles dans le même sujet et élargir le plus possible le maillage médiatique des différentes parutions.
Et pour maximiser les parutions j’ai aussi imaginé une campagne « cas client » où je parlais de notre collaboration afin d’atteindre des media plus orientés image de marque et marketing qui a continué d’ajouter de la visibilité à Adopte un bureau.
Quels ont été les principaux défis que vous avez rencontrés dans la gestion de cette campagne de presse particulière et comment les avez-vous surmontés?
Comme pour toute campagne media, on ne doit pas verser dans la pub mais délivrer bel et bien de l’information, neutre et aussi vraie dans le temps que possible. Pour cette campagne en particulier l’enjeu en ce sens était encore plus grand car la marque JOP ne peut être utilisée à des fins commerciales sans autorisation et il nous fallait être bien sûr plutôt de l’information éditoriale. Donc plutôt qu’indiquer que les cabines phoniques du COJOP qu’Adopte un bureau reconditionnait allaient être disponibles à la vente nous avons plutôt suggéré l’idée en essayant de projeter les lecteurs de les avoir dans leur bureau par exemple.
Quels sont les aspects de la campagne de presse pour Adopte un bureau dont vous êtes la plus fière?
Je pense que la technique d’avoir fait un communiqué « cas client » quant à notre collaboration et qui a ajouté des parutions pour Adopte un bureau en positionnant l’entreprise comme marque reconnue, est l’une de mes fiertés pour cette campagne.
Après je sais aussi que chaque parution que je décroche est toujours une immense joie de me dire que mes clients seront vus « partout ».
Comment percevez-vous l'importance des initiatives de réemploi et de l'économie circulaire dans le contexte d'événements mondiaux comme les Jeux Olympiques?
L’économie circulaire est capitale à mes yeux et encore plus dans des évènements internationaux pour montrer l’exemple, montrer que c’est possible. Valoriser les solutions qui existent en ce sens, comme j’ai eu la chance de le faire avec Adopte un bureau, est pour moi essentiel également.
« Ne vous jugez pas chaque jour en fonction de ce que vous récoltez mais en fonction des graines que vous plantez », Robert Louis Stevenson.
J’espère que cela continuera pour les prochains évènements de cette ampleur et même les plus petits.
J’ai l’impression d’avoir contribué à mon échelle, au bien commun, et d’avoir aussi vécu en encore plus grand les Jeux, en ayant l’impression d’en être partie prenante.
Je serai vraiment heureuse de pouvoir valoriser d’autres belles initiatives comme celle-ci dans les prochaines années (JOP d’hiver 2030, …).
Selon vous, comment cette campagne de presse et votre collaboration avec Adopte un bureau influencent-elles la notoriété et la perception des entreprises préoccupées par la durabilité et l'impact environnemental?
En 2015 quand il a créé Adopte un bureau, Christope était précurseur. Parler de ce type d’initiative dans les media participe à rendre cela normal et à ce que le concept se démocratise. Notre campagne permet aussi à Adopte un bureau de continuer à tenir sa réputation et à pouvoir signer de gros projets par sa crédibilité. Et comme pour toute campagne médiatique, les parutions permettent d’augmenter la valeur perçue des entreprises concernées et que celles-ci restent dans la tête de leurs prospects pour le moment opportun.
N'ayez pas peur de n’être pas assez grand pour passer dans les media. Toute initiative peut être bonne à valoriser.